Jouer à 50° ? Étude sur l’adaptation – Odéon Théâtre de l’Europe
Et si Paris atteignait les 50°C ? Le Théâtre de l’Odéon anticipe cette éventualité en publiant une étude inédite sur…
Crédit image : ©Michael Pinsky et Clémence Cazin
« L’eau qui dort », une oeuvre ArtCOP21 de Michael Pinsky
A l’aide d’une équipe de plongeurs et des services des canaux de Paris, l’artiste Michael Pinsky est allé chercher dans les profondeurs des eaux et de l’oubli, les épaves domestiques, dont la communauté s’est débarrassée, pour les exposer à la surface.
Du 25 novembre 2015 au 3 janvier 2016, La Villette et COAL ont accueilli Michael Pinsky. L’artiste a investi le canal de l’Ourcq avec l’œuvre « L’eau qui dort », composée d’une quarantaine de pièces flottantes, de part et d’autre des 2 rives.
Les canaux de Paris, voies de communication historiques et durables par essence, sont un lieu d’échange et de ressource clé dans notre histoire. Mais cet écosystème, très sensible au climat, est aussi bien souvent le réceptacle des encombrants jetés par les riverains. Décharge invisible qui dissimule notre trop plein d’objets sous ses eaux dormantes.
A l’aide d’une équipe de plongeurs et des services des canaux de Paris, l’artiste Michael Pinsky est allé chercher dans les profondeurs des eaux et de l’oubli, les épaves domestiques, dont la communauté s’est débarrassée, pour les exposer à la surface.
Confrontant la société à sa production de déchets, l’artiste Michael Pinsky redonne vie et met en lumière à la surface du canal : vélos, bidon, caddies, panneaux, à la fois étranges et familiers. L’installation est accompagnée d’une bande sonore réalisée à partir de ces objets métalliques sortis des eaux. Le public est invité à la télécharger sur son téléphone et à l’écouter à proximité de l’œuvre. Le son des objets, utilisés comme de véritables instruments, provoque une vague de vibrations qui résonne dans le corps des spectateurs. Cette partition musicale sonore est créée en atelier avec des groupes d’adolescents vivants à proximité du parc et ce, dans le cadre de la démarche de médiation initiée par La Villette.
Avec cette œuvre poétique et pédagogique, Michael Pinsky a invité les passants à s’interroger sur les conséquences d’un geste « banal », celui de jeter, reproduit à l’échelle de la société.
Dans une même dynamique, le canal Saint Martin a été vidé, pour un nettoyage et un entretien bien mérité, une opération qui nécessitera 4 mois. Il est possible d’observer aux abords du canal nombre de déchets, jetés sans questionnements.
A voir aussi
Design écosocial : convivialités, pratiques situées & nouveaux communs
Cet ouvrage ouvre un nouveau champ, celui du design écosocial où les enjeux écologiques et sociaux sont interrogés réciproquement.
Sortie du livre « Les réfugiés périurbains, un art à habiter »
Publié par Wild Project, ce livre retrace un projet unique, la création dans l’agglomération bordelaise de 11 Refuges périurbains, 11…